Actualité: Le Parc d'Enghien vous ouvre ses portes

Actualité parue le 2015-08-04

Considéré au XVIIe siècle comme l’un des plus beaux jardins d’Europe et aujourd’hui classé au Patrimoine Majeur de Wallonie, le Parc d'Enghien et ses 182 hectares s'ouvrent à vous, gratuitement avec Carte PROF (hors évènements spéciaux).

Décrire en quelques lignes la Parc d'Enghien est mission impossible, tant les points d'intérêts sont nombreux, Nous nous contenterons donc de présenter deux des points majeurs que sont le Pavillon des Sept Etoiles et le Grand Canal, vous laissant le soin d'en découvrir les autres attraits.

Anciennement appelé Temple d’Hercule, le nom actuel des Sept étoiles fait référence à la forme heptagonale du pavillon. Conçu vers 1650, il génère sept grandes allées qui font face aux sept façades et sept autres, plus petites, issues des angles du pavillon. Dans le contexte du XVIIe siècle où l’astronomie était une préoccupation majeure grâce aux découvertes de Copernic et de Galilée mais où l’Eglise, encore toute puissante, menaçait d’excommunication et de mort tous les hérétiques, le père capucin Charles de Bruxelles réalisa un observatoire au point le plus élevé du parc, ce qui permettait de découvrir l’horizon et le ciel à 360°.

Le Grand Canal fut creusé au XVIIe siècle. Vu de face (800m de long sur 65m de large), il constitue l’une des plus belles perspectives du parc. Auparavant appelé le vivier du Héron, il ne dépassait guère quatre cents mètres de longueur et son fond était entièrement carrelé. Il reprit petit à petit un aspect naturel lorsque les jardins « à la française » se transformèrent en jardins « à l’anglaise ». Vers le milieu du canal, reposent d’énormes fûts de chênes creux qui permettent depuis plusieurs siècles à l’Odru de le traverser. Suite à son envasement et aux arbres couchés le long de ses berges, cette zone est peu à peu devenue une zone humide au biotope intéressant. On y retrouve une faune et une flore très variées. Enfin, comment ne pas citer un des lieux de tournage de la scène finale du film de Gérard Corbiaux « Le Maître de Musique », notamment lorsque les barques mortuaires poussées par des personnages masqués emportent le Maître vers sa dernière demeure.