Actualité: Le Christ est de retour!

Actualité parue le 2018-10-25

Qu'on se le dise, le Christ est de retour. Toutes les explications voulues vous seront données sur les planches du Centre Culturel de Theux, le 8 novembre à 20h00. L'Entrée du Christ à Bruxelles, de Dimitri Verhulst, avec Eric de Staercke. Prix réduit avec Carte PROF.

Nul ne se souvient comment la nouvelle avait été annoncée, et cela a en définitive peu d'importance. Il faut faire face à cette réalité: le Christ est de retour, et c'est à Bruxelles qu'il fera son retour.

Pourtant, diront certains, on vous avait prévenu. James Ensor l'avait annoncé au travers de sa toile éponyme, mais plus personne n'y croyait. Et en plus, il a bien choisi son jour: le 21 juillet, comme si les autorités n'avaient que ça à faire.

Commençons par prévenir le Premier Ministre. Où est-il d'ailleurs? En conclave à Val Duchesse. Tant mieux, qu'on fasse livrer des pizzas, ça va s'éterniser. Et d'ailleurs, qui va assumer le coût de cette joyeuse entrée? Surement pas l'Etat, les finances sont au plus mal, la dette est abyssale... Et si c'était à l'église de payer? L'église? Ne lui parler pas de cette visite impromptue, elle tremble à l'idée de devoir lui rendre des comptes, la liste risque d'être longue.

Mais au fait, doit-on prévoir un service de sécurité? Superflu diront certains: ne dit-on pas qu'il est immortel? Et que dit le protocole? Doit-on pavoiser? Le 21 juillet, on fera d'une pierre deux coups. Et qui va l'accueillir? Dans quelle langue? Et si on faisait appel aux sponsors, en transformant le cortège en caravane publicitaire? OK? Mais à quelles conditions? Que les hosties soient bios? Ok...

Bref, "il ne manquait plus de ça!".

Avec la verve qu'on lui connait, Dimitri Verhulst, auteur de « La merditude des choses », nous présente notre pays, ses travers et ses contradictions. Chaque réplique est un petit morceau d'un miroir qui nous met face à notre belgitude, même si le miroir est quelquefois déformants, les répliques devenant alors autant de caricatures que nous jette à la figure (mais on aime ça) un Eric de Starcke drôle et percutant.