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Bien peu de photos subsistent du génocide arménien de 1909, hormis les clichés pris par les missionnaires jésuites présents. L'exposition "Les Arméniens, images d'un destin" présente ces clichés. A voir jusqu'au 17 mai. Accès gratuit avec Carte PROF.
Le premier génocide du 20e siècle coûtera la vie à près d’un million trois cent mille Arméniens et laissera des milliers de réfugiés et d’orphelins éparpillés en Europe et au Proche-Orient. Des horreurs de ces massacres, peu d’images sont connues. Mais des photographies de ruines, de déportés ou d’orphelins dans les centres de réfugiés d’Alep ou de Beyrouth ont été collectées par des missionnaires jésuites présents dans cette partie du monde dès 1881, ou prises directement par eux. Certains de ces Jésuites se révélèrent photographes de talent, tels Antoine Poidebard (1878-1955) ou Guillaume de Jerphanion (1877-1948).
Si certaines de ces photographies ont parfois été reproduites, l’exposition "Les Arméniens, images d’un destin" que présente le Musée de la Photographie, permet à la majorité des clichés qui la composent de sortir pour la première fois des collections de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, dont la photothèque est d’une remarquable richesse historique. Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre cette photothèque, la Fondation Boghossian et le Musée de la Photographie à Charleroi.
Le Musée de la Photographie présente l'histoire de la photographie, au travers des clichés mais aussi du matériel, des origines aux années '70. En marge des collections, les expositions ont toutes un point commun: la photographie. Le programme pédagogique est composé de plusieurs formules, de l'enseignement maternel au supérieur, mais également à l'attention de l'enseignement spécialisé. Les dossiers pédagogiques sont disponibles sur demande (site web du musée, onglet "Services des Publics").
Avantage Carte PROF: entrée gratuite en visite individuelle.