Actualité: Nouvelles expositions chez Contretype

Actualité parue le 2017-04-04

François Goffin (qui a remporté les “Propositions d’artistes 2016”) et Louise Narbo seront les deux photographes mis à l'honneur chez Contretype à Bruxelles jusqu'au 28 mai. Entrée gratuite avec Carte PROF.

Jusqu'au 28 mai, Contretype présente deux expositions simultanées:

1- Exposition «Muss es sein? Es muss sein!» de François Goffin.

Après la série «Les choses simples», François Goffin revient avec une nouvelle série «Muss es sein? Es muss sein!» dont le titre est emprunté au père Ferré, lui-même l’ayant trouvé au bas d’une partition de Beethoven. «Il nous faut choisir entre le réel et la fiction, le pesant du corps et la légèreté de l’âme. C’est aussi en substance ce que nous raconte Kundera dans «L’insoutenable légèreté de l’être». Il nous appartient de définir une existence dans un réel choisi.

"La série de photographies proposée pour l’exposition n’est en rien une démonstration empirique et rationnelle de cette réflexion. Plutôt le résultat d’une pratique quotidienne du médium photographique. Cet ensemble flottant d’images questionne le regard et sa matérialisation photographique."

François Goffin est le lauréat des «Propositions d’artistes 2016», appel à projets organisé par Contretype.

2- Exposition «Coupe sombre» de Louise Narbo.

Louise Narbo est née en Algérie. Au lendemain de la guerre d’Indépendance, sa famille s’installe à Paris, où elle vit depuis 1962. Sa sensibilité la pousse rapidement vers un travail sur l’intime, les petites choses du quotidien, le banal. Louise écrit dans des carnets, «juste quelques lignes», qu’elle superpose à ses photos, «pour que le texte et la photographie se rencontrent». Elle procèdera pendant longtemps par séries séparées: «Les objets orphelins» évoque la perte des parents, de leur lieu et de leurs objets. «Photos de mémoire» parle de la douleur liée à l’éloignement et à la privation du pays d’origine. «Ce qui ne s’écrit pas» aborde la difficile séparation d’avec l’amour idéal. Il est apparu évident que ces trois séries pouvaient n’en faire qu’une autour du thème du deuil, qui semblait, si pas les relier, du moins les traverser souterrainement. Extraits du texte d’Emmanuel d’Autreppe in: «Louise Narbo. Coupe sombre», Crisnée, Editions Yellow Now, 2012.